La conférence sur les coffres funéraires gallo-romains
Publié le 26 Novembre 2017
C'est devant un public nombreux que Michaël Tournadre, archéologue, nous a présenté ses travaux de recherche sur les coffres funéraires gallo-romains dans la région Auvergne.
Michaël Tournadre - Archéologue
Les coffres funéraires de pierre sont des sépultures enfouies dans la terre et recevant les restes de crémation rituelle. Les cendres étaient placées dans une urne en céramique ou en verre, le coffre de pierre n'étant que le contenant. Le couvercle du coffre dépassait de la surface du sol permettant de marquer l'emplacement de la tombe et éventuellement de l'identifier quand celui-ci portait un nom.
Cette mode de sépulture à incinération s'étend de la fin du 1er siècle et peut-être quelques dizaines d'années plus tôt à Clermont-Ferrand (appelée alors Augustonemetum) pour se stopper vers le milieu du IIIè siècle après J.C.. Pratique gallo-romaine, elle disparaîtra au profit d'une autre mode, celle de la mise en terre avec un rituel christianisé.
Actuellement on recense un peu plus de 150 coffres funéraires dans le Puy-de-Dôme (Combrailles et Clermont-Ferrnand) et au nord du Cantal. Et plus de 1300 coffres en Limousin, particulièrement en Creuse.
Ces coffres se découvrent souvent de manière fortuite dans les champs et autres terres, à la faveur des travaux agricoles. M. Tournadre, nous invitant à lui signaler toutes découvertes afin de l'aider à affiner ses recherches.
Coffre funéraire de Voingt, avec son inventeur René Terrade, en juillet 1986, exposé à la Maison archéologique (). © Pruny Rémi
Pour enrichir vos connaissances, nous vous proposons de vous connecter sur un site académique, où Michaël Tournadre, notre archéologue conférencier y a déposé ses travaux.
https://independent.academia.edu/TournadreMicha%C3%ABl
En vous souhaitant une bonne lecture.
A bientôt