La conférence sur le costume de l'auvergnate du jeudi 9 novembre

Publié le 11 Novembre 2017

Sophie Sizabuire, chargée de collections du  musée d’art et d’archéologie d’Aurillac nous a présenté  l'histoire du vêtement de la femme auvergnate en un développement en trois points : détails du costume de l'auvergnate, en comprendre la conception et la manière de le porter.

A partir des collections des musées d'Aurillac et de Saint-Flour, voire un périmètre un peu plus large puisque pouvant aller jusqu'au Carladès et Brioude, elle a, dans son exposé, balayé les siècles sur la façon dont la femme auvergnate pouvait porter : la robe à barbarel, la jupe, le tablier...

 

En Auvergne, il était de tradition que la femme porte un corsage, avec un fichu épinglé dessus, couvrant les épaules. La jupe longue et ample, relevée sur l'arrière, avec un tablier couvrant l'ensemble. La femme ou jeune fille portait toujours une coiffe en coton blanc. Celle de Saint-Flour est sobre, mais elle pouvait s'orner, suivant les grandes occasions d'un ruban de couleur et d'un chapeau ou paillote pour se protéger du soleil, de la pluie ou de la poussière.

 

Suivant les activités, il pouvait y avoir deux sortes de costumes :

Le costume de travail composé d'une simple jupe, d'un corsage et d'un tablier. Une coiffe simple  maintenait les cheveux.

 

Le costume de ville était composé de plusieurs pièces dont certaines étaient plus ouvragées. La robe ample et longue, relevée sur l'arrière montrait un jupon recouvert d'un cotillon et d'un panthy. Un beau tablier recouvrait l'ensemble et un fichu d'indienne couvrait les épaules.

Crédit photos : photographies de collections (copyright : Pierres Soissons), des
photographies du fonds Parry ainsi que des cartes postales appartenant aux
collections du musée d'art et d'archéologie d'Aurillac.

 

Rédigé par Société des Amis du Musée de la Haute Auvergne

Publié dans #Conférences

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